Historique du Club

Les radioamateurs sont des hommes et des femmes qui pratiquent sans intérêt pécuniaire, un loisir technique permettant d'établir des liaisons radio avec d'autres radioamateurs du monde entier.  L'activité radioamateur permet aussi d'acquérir des connaissances techniques dans les domaines de la radio et de l'électronique et de développer des liens d'amitié entre amateurs de différents pays.

Le Club des radioamateurs brestois est l’une des associations locales les plus anciennes. Aujourd’hui, une dizaine de passionnés le font vivre.  Fondé en 1921, le Club des radioamateurs brestois (Crab) a uniquement suspendu ses activités durant la seconde guerre mondiale. L’équipe actuelle, en plus de le pratiquer régulièrement, cherche à transmettre sa passion pour ce loisir trop méconnu.

Extrait de l'excellent livre La Vie à Brest de 1848 à 1948


La T.S.F _ LE RADIO-CLUB BRESTOIS

 Dès le début de la vulgarisation de la T.S.F. Des Radio-Clubs se forment un peu partout. Leurs membres se donnent pour but essentiel de protéger les intérêts des auditeurs en réclamant des améliorations aux émissions par la promulgation de textes législatifs permettant de lutter contre les parasites industriels.
Le Radio-Club Régional Brestois, fondé par Eugène Delamare et par Léon Cozic, dépose ses status le 18 mai 1927. C'est surtout à l'action vigilante de ce dernier que le club doit sa grande activité. Le Syndicat d'initiative abrite les réunions durant lesquelles des commerçants spécialisés exposent leurs plus récents appareils. De nombreux voeux sont exprimés, demandant avant tout, la supression des tramways et leur remplacement par des autobus. En effet, les auditeurs proches des lignes, ne peuvent absolument pas écouter d'émission durant la mise en service des voitures.
Le Radio-Club milite également ardemment en faveur de la création d'un poste relais destiné à favoriser l'écoute en Basse Bretagne. Il obtient gain de cause et les travaux de l'émetteur de Quimerc'h commencent en pleine occupation. Malheureusement, Les Allemands s'emparent des installations que les maquisards ne tardent pas à faire sauter après en avoir chassé les occupants. Une paire de ciseaux, incluse dans le butin de la victoire, sert le 20mars 1946, au commissaire régional Victor Le Gorgeu, à couper le ruban inaugural de la station reconstruite.